« On ne doit pas nécessairement conclure que la légalisation était une mauvaise chose, mais plutôt se rappeler que la hausse de consommateurs nous vient de la pandémie », souligne Jean-Sébastien Fallu, codirecteur du livre Cannabis et professeur agrégé à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal.
« L’avantage ici, c’est que c’est ouvert toute la journée », indique James Gagnon, 26 ans, rencontré devant une SQDC de l’avenue du Mont-Royal, à Montréal.
Si 48 % de la population québécoise jugeait « socialement acceptable de consommer occasionnellement du cannabis à des fins non médicales » en 2018, ce chiffre s’élève à 63 % en 2021.
Fait notable, les 15-17 ans composent la seule tranche d’âge dont la consommation a diminué entre 2018 et 2021.
Ils ne prennent pas en considération que les jeunes ne connaissent pas les taux de THC de ce qu’ils achètent dans la rue, et ils ignorent les possibles arrestations.
Les idées reçues ne sont pas du tout en phase avec ça, mais en termes de dommages, l’alcool supplante le cannabis à tous les niveaux.
Un motocycliste âgé d’une soixantaine d’années a perdu la vie à la suite d’une collision avec une voiture.
L’arrivée du Réseau express métropolitain sur la Rive-Sud de Montréal marque un « grand changement » pour son réseau de bus, lesquels ne pourront plus emprunter le pont Samuel-De Champlain pour se rendre au centre-ville.